Terre promise

Jim est un jeune Sudiste, un confédéré. Il considère le peuple noir comme on le lui a appris : un cheptel dont il est le maître. Son beau-père lui a enseigné à tenir les esclaves en respect. Parfois, c’est inévitable, les coups doivent pleuvoir pour montrer l’exemple. Il n’a jamais remis cela en question bien que la tâche le rebute un peu. Alors, quand les Yankees sèment des idées de liberté dans la tête des esclaves et remettent en cause leur façon de vivre, la guerre est inévitable. Cela fait cinq ans que la guerre est finie et deux ans que Jim est en quête de vengeance. Carson Brown. Ce seul nom lui ferait parcourir la terre entière tellement sa rage n’a jamais diminué. De fausses pistes en fausses pistes, Jim pense toucher son but à New Hope, un trou paumé rempli de péquenauds Yankees. Dans ce bourg qu’il compare à Babylone, les convictions de notre jeune cow-boy seront mises à rude épreuve. La shérif, une femme indomptable, n’y sera pas pour rien. Son charme envoûtant, ses mœurs si inhabituelles, même pour des Nordistes, dérouteront Jim. Et que dire de ce barman, Louis, un noir libre qui possède l’humour, le talent, l’intelligence ? Lui qui n’a jamais vraiment parlé avec ses esclaves découvrira qu’ils peuvent avoir des émotions, une histoire. Il n’y avait jamais seulement songé. Il en est certain, quelle qu’en soit la manière, c’est ici que tout prendra fin, entre les beaux yeux de la shérif Ellen et les chants de Louis. Terre promise vous emporte avec lui à travers ses différentes époques, ses personnages tous marqués par la vie. Une fois commencé, vous ne pourrez plus lâcher ce roman, pour comprendre pourquoi ces hommes emplis de haine ont plus de facilité à trouver le chemin du sang que de la rédemption. Un roman captivant qui tient toutes ses promesses.