April et le dernier ours

Si la maison était emplie de rires et de joie à l’époque, cela n’est plus le cas depuis le décès de celle-ci. Son père, qui était à l’époque un homme jovial, affable et rieur, s’est en quelque sorte éteint avec la perte de son épouse et s’est jeté corps et âme dans le travail. Climatologue, il passe ses journées à effectuer des relevés météorologiques. Sans en parler à April, il a postulé un emploi de six mois sur l’île aux Ours qui se situe dans la partie occidentale de la mer de Barents. L’île est isolée et inhabitée. À l’annonce de leur départ, April se réjouit. Enfin un peu de temps avec son père ! Mais celui-ci ne perdra rien de ses mauvaises habitudes continentales et travaillera sans relâche. April part alors tuer le temps en solitaire sur les sentiers de l’île. Il y a bien longtemps, l’île était peuplée d’ours sauvages, mais Thor, le fils du capitaine du navire qui les a déposés, a été catégorique : plus aucun représentant de cette espèce ne vit sur l’île depuis longtemps. Et pourtant, qu’elle n’est pas la surprise d’April lorsqu’elle rencontre un ours affamé et blessé sur une plage de l’île. Petit à petit, April va réussir à s’en approcher, le nourrir puis le soigner. Son père ne se doute de rien, pourtant les réserves de beurre de cacahuète se vident à vue d’œil (c’est gourmand un Ours !). Une magnifique histoire d’amitié va naître entre April et Ours. La jeune fille va le requinquer, quant à lui, il va lui faire découvrir tous les recoins de l’île. Cet ours n’est pas là par hasard, c’est une victime du réchauffement climatique. April va très vite le comprendre et ce sera l’étincelle qui fera naître son envie d’agir en faveur de la protection de notre planète.