Pyramide

Ils sont soixante-quatre à entrer dans Pyramide. Soixante-quatre comme les soixante-quatre quartiers qui entourent Pyramide. Ils communiquent très difficilement entre eux car diviser c’est mieux régner pour Oasis. Oasis est le dirigeant suprême qui règne sur eux pendant sept ans. C’est le temps que Pyramide met à être désensablée. Oasis gère l’eau : elle est rationnée car il ne pleut jamais et certains quartiers en reçoivent plus que d’autres. En particulier ceux gérés par la Famille, sorte de gang mafieux qui s’enorgueillit du grand nombre d’Oasis issus de son organisation. Il y a trois étages dans Pyramide : dès que les soixante-quatre concurrents sont entrés par un étroit passage souterrain, ce dernier se remplit d’eau rendant toute sortie impossible. Ils entrent nus et doivent trouver des coffres dans lesquels ils trouveront potentiellement de la nourriture, des vêtements ou encore des armes. Pyramide se remplit de sable dès la première minute, comme une clepsydre géante, rendant la suite des épreuves de plus en plus difficiles. Pour passer à la deuxième étape, il faut que trente-deux concurrents périssent. À chaque mort, il y a une minute d’obscurité afin d’avertir les autres. À la dernière étape, il ne doit rester que trois concurrents. Autant vous dire que les relations entre les participants ne sont pas tendres ! Mais quelles sont les qualités requises pour devenir Oasis ? Force ? Courage ? Ruse ? Ou tout autre chose ? C’est ce que Griff’, Celma, Saël, Naia ou encore le Hezed (le favori nommé par Oasis) et les autres vont devoir découvrir à leurs risques et périls. Les chapitres portent le prénom d’un héros, mais attention ce héros n’est pas sûr de survivre à son propre chapitre ! Un roman original et prenant qui ne vous laissera pas indifférent. Quand vous pensez que c’est fini, cela recommence et ce jusqu’à la fin. Efficace !