Le métier de libraire m’a permis de découvrir le monde d’une livre d’une autre manière que celle de l’éditeur, qui me correspond plus. Le contact client et professionnel me permet de grandir au jour le jour et reste ma partie préférée du métier : discuter, apprendre et partager.
Comment et pourquoi êtes-vous devenue libraire ?
Clara Siou Après des études de lettres et d’anglais à Nanterre, je me suis dirigée vers un master édition du livre à Clermont-Ferrand. Ce master a été très bénéfique pour moi dans mon apprentissage et m’a, entre autres, fait réaliser que le métier d’éditrice n’était pas un métier fait pour moi. Mon diplôme de fin d’études est tombé pendant la période du COVID, je voulais donc trouver un petit boulot pour la fin d’année de 2020. La librairie Le Failler, à Rennes, dans laquelle je travaille toujours aujourd’hui, m’a donc engagé pour un renfort papiers cadeau. Renfort qui s’est transformé en plusieurs CDD dans cette même librairie. Après une reprise de mes études avec une formation en alternance à Laval, je suis devenue officiellement libraire spécialisée en bande dessinée manga en 2024. Ce parcours m’a permis d’apprendre beaucoup et surtout de rencontrer des professionnels du livre variés. Le métier de libraire m’a permis de découvrir le monde d’une livre d’une autre manière que celle de l’éditeur, qui me correspond plus. Le contact client et professionnel me permet de grandir au jour le jour et reste ma partie préférée du métier : discuter, apprendre et partager.
Quel est votre livre fétiche ?
C.S. Lorsque j’ai commencé à travailler à la librairie Le Failler, un de mes premiers coups de cœur a été Lettres perdues de Jim Bishop. Cette œuvre reste encore aujourd’hui une de mes préférées et je continue de la partager avec grand plaisir avec les clients.
Êtes-vous plutôt marque-page ou page pliée ?
C.S. Une question en effet essentielle et qui fait débat… Je suis team marque-page, je possède une collection de marque-page en tout genre, que je perds à chaque fois dans toute ma maison. Mais à force d’en semer partout, j’en ai toujours un sous la main !