J’aime conseiller les clients, les aider à trouver leur prochaine lecture ou les aider dans leurs choix de cadeaux. Et quand ils reviennent pour me dire qu’ils ont adoré le livre que je leur ai conseillé, ou que le cadeau a fait mouche, ça me réchauffe le cœur.
Quel est votre dernier coup de cœur ?
Clara Pailhon Je viens d’avoir un très gros coup de cœur pour le roman Le Chant des oubliées de Kristin Hannah paru aux éditions Charleston en janvier. L’autrice rend un hommage vibrant et poignant aux infirmières, aux grandes oubliées de la guerre du Vietnam. J’ai été extrêmement touchée par ces destins, par leur avant, leur pendant et leur après. C’est un roman brillant, intelligent et profond dont on ne sort pas indemme !
Quelle est votre mission de libraire préférée ?
C.P. C’est dur de choisir, mais je dirai tout ce qui touche au relationnel. J’aime conseiller les clients, les aider à trouver leur prochaine lecture ou les aider dans leurs choix de cadeaux. Et quand ils reviennent pour me dire qu’ils ont adoré le livre que je leur ai conseillé, ou que le cadeau a fait mouche, ça me réchauffe le cœur. J’aime aussi échanger avec des lecteurs lors de bookclub que nous organisons à la librairie. Ce sont toujours des échanges passionnés, bienveillants et en général, ce sont eux qui m’augmentent ma pile à lire ! Puisque le relationnel touche aussi les rendez-vous avec les représentants, je suis toujours très impatiente de découvrir les prochaines nouveautés qui orneront mes tables et rayonnages, et bien sûr ma pile à lire augmente, augmente !
Êtes-vous plutôt marque-page ou page pliée ?
C.P. Je suis une adepte des deux. J’utilise très souvent des marque-pages, mais quand je n’en ai pas sous la main, je peux plier la page. Je n’ai pas peur d’abîmer mes livres, au contraire. Je plie régulièrement les pages quand il y a des phrases qui retiennent mon attention. Cela me permet d’y revenir régulièrement. Je n’ai pas peur non plus de souligner avec un marqueur, de manger ou de boire avec le livre dans les mains. Et ce que j’adore faire par-dessus tout, notamment quand ce sont des gros livres, c’est de casser le dos pour pouvoir lire plus à mon aise. J’ai besoin de m’approprier l’objet pleinement, de sentir qu’il a vécu.